C’est la capitale de la principauté d’Andorre et c’est aussi la ville la plus importante des vallées andorranes.

Elle se trouve à l’abri de la chaîne d’Enclar. La ville occupe le centre d’une vallée fertile et juste devant elle se dresse le Pic de Can Ramonet.

Le mot Vella voulait dire autrefois ville et dérivait du mot vela. Andorra la Vella veut donc dire Andorre la ville et non Andorre la Vieille comme on la nomme de façon erronée.

La structure urbaine d’Andorra la Vella conserve de nombreux traits médiévaux qui contrastent de manière pittoresque avec lses divers établissements modernes.

La capitale andorrane est la ville la plus élevée d’Europe-elle se trouve à 1029 m d’altitude-, et depuis sa situation stratégique elle domine la grande plaine arrosée par les eaux du Valira, prés de ‘endroit où affluent les trois riviéres andorranes les plus importantes.

La personnalité urbaine et humaine d’Andorra la Vella s’est formé au cours des siècles d’indépendance et l’Histoire cosmopolite qui caractérise la vie de la capitale, ont formé la physionomie de la Capitale d’Andorre.

L’avenue de Meritxell est la voie principale d’Andorra la Vella et se caractérise par une grande activité commerciale. Elle est bordée tout du long, d’établissement commerciaux les plus divers, avec des vitrines pleines d’articles provenant du monde entier-des appareils photo au tabac de cuba en passant par des briquets de grandes marques, les appareils d’optique et d’électronique, des radios, télévisions, les liqueurs, les vins,..-des boutiques de luxe-dans lesquelles sont exposées des vêtement dernier cri-, des restaurants, des hôtels.

L’avenue de Meritxell est une incitation aux bonnes affaires. L’animation de cette avenue ne s’arrête jamais.

Dans le quartier du Pui, on trouve la plus grande partie des organismes et institutions importantes de la Principauté. La belle place du Bisbe Benlloch est très agréable. Mais il est vrai que toute la ville posséde un charme urbain séduisant avec ses recoins évocateurs, ses rues et ses places typiques et la possibilité de contempler, depuis tout les angles urbains, l’impressionante majesté de la montagne, avec ses sommets enneigés, le vert paradisiaque de la vallée où se trouve Andorra la vella ou le cours des eaux, murmurantes et paisibles...

Cet espace est dédié aux expositions d’art et réunit les œuvres d’artistes internationaux représentant différents mouvements, tels qu’Adami, Alechinsky, Brossa, Hopper, Chagall, Dietman, Di Rosa, Gordillo, Gorky, Oppenheim, Tabuchi, Tàpies, Vasarely, Vieira da Silva, entre autres. Dans la salle d’expositions, sont organisées des visites commentées afin de faire connaître au grand public, de façon didactique, les différentes manifestations et les aspects de l’art. Explorer une œuvre de manière individuelle permet d’approfondir la connaissance que l’on a de son artiste, le processus de création et les mouvements artistiques les plus représentatifs de notre époque.

En 1419, fut ratifiée une organisation interparoissiale, embryon du Conseil de la Terre appelé à devenir plus tard le Conseil Général des Vallées Andorranes. La maison des Vallées est le siège de cet organe qui constitue le Parlement. II s’agit, comptetenu de son sens historique, d’un édifice emblématique.

Si on en juge la date qui apparaît sur la Pierre de la clef de voûte de la porte d’entrée, la maison fut bâtie en 1580. Elle appartenait à la famille Busquets et le Conseil Général l’acheta en 1702. L’édifice est à base rectangulaire et l’intérieur est réparti sur trois espaces, en suivant les caractéristiques des mas seigneuriaux Catalans. L’instabilité sociale de la fin du XVIe siècle et les conditionnements de différences sociales expliquent (existence des différents éléments de défenses (meurtrière, tour et mâchicoulis).

En 1962, la maison devait subir une profonde restauration au cours de laquelle le crépi extérieur fut ôté et une nouvelle meurtrière, symétrique à l’originale, fut ajoutée. Sur la façade principale, au-dessus de la porte d’accès à l’édifice, se trouvent les actuelles armoiries de l’Andorre placées là en 1763. Sur un côté se trouve l’ancien écusson, postérieur au XIVe siècle.

Dans les jardins se situe une tour pigeonnier, des fonts baptismaux provenant de l’église de Sant Julià de Lória et une croix du chemin de la Massana. II est également possible d’admirer diverses sculptures commémoratives comme celle de (artiste Josep Viladomat, dédiée à la réforme politique de 1866, dite Nova Reforms; celle su sculpteur italien Luigi Terruggi commémorant le 7e centenaire de la signature du premier Pariage, et la plus récente d’Emili Armengol témoignage de la proclamation de la Constitution en 1993.

avec ses maisons très représentatives de la construction à travers les siècles en Andorre et la fontaine des danseurs de sardane que l’on doit au sculpteur andorran Sergi Mas.

Le vieux quartier possède également quelques façades aux murs peints en trompe-l’oeil.

A voir aussi, en dehors du centre et en direction de Sant Julia, l’église de Santa Coloma. Santa Coloma est un petit village pittoresque qui se trouve sur trouve sur une grande esplanade présidée par une magnifique église romane de Santa Coloma. L’église et son architecture, ancienne et solide, contraste avec le tracé moderne des rues environnantes. L’église romane posséde un clocher cylindrique de quatre étages, avec des fenêtres géminées et une intéressantes decoration lombarde. Remarquons aussi l’atrium gothique, l’abside préromane et l’arc mozarabe de la nef. L’église conserve en son intérieur, des fonts batismaux très anciens et une populaire statue de la Vierge de Santa Coloma, sculpture qui date du XII ème siècle.

Également l’église de Sant Esteve, la chapelle romane de Sant Andreu, la chapelle de style pré-roman de Sant Vicenç d’Enclar, le pont médiéval de la Marginada qui donne la Valira, le Parc Central qui est un espace paysagé avec un parc pour enfants.

Le belge Paul van Hoeydonk a réussi à ce que l’une de ses œuvres— l’Astronaute tombé— ait voyagé sur Apollo 15 et ait été déposée sur la surface de la lune. Plus prés de nous, en Andorre, dans un environnement totalement urbain, à deux pas du siège du Gouvernement, à l’intérieur du bâtiment de Prada Casadet, l’artiste nous propose un robot impressionnant constitué de pièces en bronze, comme une machine détraquée, suspendu sur nos têtes insignifiantes.

Silhouettes humaines frappées et regroupées représentant la génération de la fin du XXe siècle en Andorre et qui parièrent en faveur de la constitution (andorrane) comme un pas de plus vers la modernisation institutionnelle du pays